Quatre clubs de l’entente urbaine de karaté-do de Kisangani contestent les résultats des élections ayant conduit maître Yvon Amisi à la tête de la ligue de Karaté-do de la Tshopo, Likat en abrégé.
Dans un mémorandum signé par 13 responsables ou dirigeants de ces clubs datant du 05 juin 2024, adressé au gouverneur de province, ils demandent entre autre, l’annulation de ces élections qu’ils qualifient de chaotiques et entachées d’irrégularités.
Ils demandent aussi, l’organisation d’une rencontre avec les représentants des clubs afin de poser les socles d’inclusivité, de confiance mutuelle et de faire play sportif car disent ils, être victimes des menaces proférées par le comité qu’ils contestent.
Ce comité les considère des opposants.
Enfin, ils proposent la constitution d’un comité de crise.
Un comité qui aura pour mission de préparer l’assemblée générale extraordinaire devant rediger le statut conformément aux statuts de la fédération de karaté-do de la RDC et fixer le calendrier électoral.
Ce calendrier doit démarrer par l’assemblée générale extraordinaire élective afin de doter la ligue des dirigeants légitimes qui respectent les clubs et les institutions établies, peut on lire dans ce mémorandum.
Selon les signataires de ce mémorandum, bien avant la tenue de ces élections, un climat de tension régnait déjà au sein de la ligue de Karaté-do de la Tshopo.
Ce qui avait poussé, le président de la fédération de cette discipline de destituer les membres de la ligue de la Tshopo, toutefois en leur demandant de convoquer une assemblée générale extraordinaire élective en vue d’élire les nouveaux dirigeants.
La ligue de Karaté-do de la Tshopo s’est conformée à cette recommandation en publiant un calendrier électoral qui avait fixé les élections au 31 mai 2024.
Mais, ce qui a fait fâché les athlètes c’est notamment la composition partiale de la liste des électeurs. Une liste composée uniquement par les membres du bureau exécutif de la ligue destitué et les membres de deux ententes déchues par le bureau exécutif de la ligue de Karaté-do de la Tshopo. Un autre élément qui les a fait monter l’adrénaline, c’est la mise en place de la commission électorale frauduleusement élaborée sans consensus avec les clubs au profit d’un candidat et son groupe.
C’est ce qui a poussé, les karatékas des différents clubs de l’entente de Kisangani de saisir à travers des correspondances, le vice président de la fédération et le président de la zone Est chargé par la fédération pour superviser le processus électoral dans la Tshopo.
Ce qui avait amené le président de la fédération de la ligue nationale de Karaté-do de la RDC de convoquer une réunion en ligne avec toutes les parties prenantes.
Le président national avait demandé au cours de cette rencontre, d’organiser une assemblée générale extraordinaire avant la tenue des élections;
de décaler la date des élections, pour favoriser la participation de tous; de réviser la composition de la commission électorale avec comme mission première d’examiner toutes les candidatures déposées.
Ceci pour garantir un processus électoral inclusif, transparent et pacifique.
Hélas ! Déplorent, les signataires du mémo, aucune de ces recommandations n’ a été respectée par le comité de la ligue de Karaté-do de la Tshopo sortant, imposant ainsi une frustration au sein des clubs et la perte de légitimité.
Dans leur mémorandum signé le 05 mai 2024, ces dirigeants des clubs demandent l’implication du gouverneur de la province pour la résolution pacifique de cette crise qui règne au sein de la ligue de Karaté-do de la Tshopo
Laurent Kangisa.