Tshopo: Les Ong Tropenbos et Join for water dotent les populations du territoire de Bafwasende de forages.

Laurent Kangisa Par Laurent Kangisa 417 Views

Dans la province de la Tshopo, l’approvisionnement en eau potable est un véritable casse-tête pour la plupart des riverains de la RN4, la Route reliant la ville de Kisangani aux province de l’Ituri et du Nord-Kivu. Faute de cette denrée rare et compte tenu des conséquences sanitaires y relatives, les populations de certaines agglomérations avaient adressé leurs doléances à TROPENBOS RDC en vue de leur trouver un partenaire qui pourrait résoudre cet épineux problème. Grace au plaidoyer de cette ONG spécialisée dans la gouvernance forestière et environnementale, un de ses partenaires, JOIN FOR WATER leur garantit l’accès à l’eau depuis quelques mois.
A l’instar de la plupart des populations de l’arrière-pays, celles habitant le long de la RN 4 ne font pas exception par rapport aux difficultés liées à l’accès à l’eau potable.
Les femmes et les enfants sont obligés d’effectuer de longues distances à pied à la recherche de l’eau de source ou de rivière.
La consommation de cette eau de source non protégée ou de rivière utilisée comme eau de boisson est une façon de s’exposer aux maladies d’origine hydrique, avertit le
chimiste Stanis LINANGELO, doctorant à la faculté des sciences de l’Université de Kisangani.
agir ainsi serait une façon de s’exposer aux maladies d’origine hydrique.
Voilà qui justifie l’implication de TROPENBOS dans la recherche des partenaires pouvant aider les populations des certaines agglomérations de la RN4 dans le territoire de Bafwasende à pouvoir bénéficier de l’eau potable, précisé Félicien MUSENGE, coordonnateur des programmes de TBRDC.
Sur cet axe, au moins huit forages ont été construits grâce au financement de l’Union Européenne, de la Direction Belge de Coopération au Développement (DGD) et du gouvernement néerlandais dans le cadre du programme mis en œuvre par les ONG JOIN FOR WATER, BOS PLUS, Tropenbos RDC er Tropenbos International. Ils sont installés dans les villages BAFWABOLI, BASUGO, BAPONDI, BAFWABULA, BAFWAMONGO, BATAMA, BAEGO et BAFWAPADA.

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Les bénéficiaires se réjouissent.
Fini désormais le calvaire dû à la recherche de l’eau à de grande distance à la source ou à la rivière, témoignent-ils.
La plupart apprécient cette eau qu’ils trouvent rafraichissante, poursuivent-ils.
Cependant, quelques-uns s’en méfient au motif qu’elle dégagerait une certaine odeur similaire à celle de la boue.
Faux rétorque, le Professeur Zoe KAZADI, qui dit avoir procéder à l’analyse des échantillons de cette eau et qu’elle est indemne de bactéries.
A propos des supposées odeurs, l’Office national de l’hydraulique rurale justifie cet état de chose par les infiltrations des puits de forages par des eaux externes. Sinon, déclare Jean-Paul MUSUBAO, chef de bureau de ce service, les odeurs disparaissent après quelques temps d’utilisation.
Après les explications des spécialistes, il est établi sans conteste que l’eau des forages consommée par les populations habitant les villages susnommés est potable. Elle ne présente aucun danger sur le plan sanitaire.
Cependant, l’environnement immédiat des forages doit être assaini et les analyses doivent être effectuées trimestriellement afin de s’assurer de la qualité de l’eau à consommer estiment certains spécialistes.a rédaction.

La rédaction.

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