Tshopo: Par manque d’engin de travaux publics, l’Office de route écarté des marchés de réhabilitation des routes nationales et provinciales.

Laurent Kangisa Par Laurent Kangisa 31 Views

En cette période où les routes à caractère national et provincial de la Tshopo sont en pleine réhabilitation, l’Office des routes qui a pour mission de les réhabiliter, n’est malheureusement présent sur aucune de ces routes.
Ces routes sont confiées aux entreprises privées.
Il s’agit de la route nationale numéro 4, Kisangani- Beni, confiée à l’entreprise chinoise CCCC, sur cette même route dans sa partie Kisangani-Banalia, les travaux sont exécutés par l’entreprise Yetu, sur la route nationale numéro 7 dans sa partie Kisangani-Opala, c’est l’entreprise Kas logistique qui exécute les travaux alors que sur la route provinciale Kisangani-Ubundu, c’est l’entreprise King Construction.
Le directeur provincial de l’Office de route Tshopo Tshopo, Bienvenu N’Djima attribue ce fait au manque d’engins de travaux publics propres à l’Office de route.
Il l’a dit ce jeudi 21 novembre 2024 au cours d’un point de presse animé dans son office de travail.


La derniere dotation d’engin de travaux publics à la direction provinciale de l’Office de route Tshopo date de 2010.
Et ces engins ont une durée de vie de 10 à 12 ans. Ce qui fait que l’Office de route Tshopo ne dispose plus d’aucun engin, fait savoir Bienvenu N’Djima.
En attendant la dotation des engins aux directions de l’Office de route, comme l’a promis la première ministre, le gouverneur provincial a décidé d’attribuer ce marché aux entreprises privées et qui ont de fonds pour préfinancé les travaux, a renchérit le directeur provincial de l’Office de route Tshopo.
Et d’indiquer que depuis 2021, le fonds national d’entretien routier Fonder ne met plus de fonds à la disposition de l’Office des routes pour l’entretien et la maintenance des routes.
Cette année, seul le gouvernement central a financé la réparation de quelques engins et la mise en service du bac assurant la traversée sur la rivière Aruwimi à Banalia.
Laurent Kangisa