Kisangani/Santé : Les efforts de lutte contre le VIH/sida en danger dans la province de la Tshopo.

Laurent Kangisa Par Laurent Kangisa 141 Views

Quarante ans après le lancement de la lutte contre le VIH/sida en RDC, la couverture des activités de lutte contre cette pandémie n’est pas totale. Déclare le coordonnateur provincial de lutte contre le Sida Pnls Tshopo, docteur Aloys Olinda. Déclaration faite à l’occasion de la célébration ce mardi 12 décembre 2023 de la 35e journée mondiale de Sida. Journée célébrée chaque le 1er decembre de l’année.
Selon le rapport présenté par le coordonnateur de Pnls Tshopo, 469 zones de santé ménent la lutte sur les 516 zones de santé que comptent le pays.
A la Tshopo bien que toutes les 23 zones de santé sont couvertes par les activités de lutte contre le VIH/sida mais il existe de problèmes au niveau interne.
Sur les 488 structures médicales de la Tshopo, 255 seulement mènent les activités de lutte contre le sida.
Dans ces structures tous les besoins ne sont pas satisfaits.
Elles souffrent malheureusement de l’insuffisance d’intrants notamment le manque de test de dépistage, rupture de stocks des anti rétro viraux ARV pédiatriques.
Ce manque d’anti rétro viraux pédiatriques date de quatre ans fait savoir Docteur Alors Olinda.
Et de poursuivre que plus de 50 enfants internés dans une structure médicale de Kisangani attendent d’être mis sous Arv.
Une autre difficulté, c’est la rupture de stock de cartouches qui permettent de faire le prelevement de la charge virale.
En plus de ces difficultés, la province de la Tshopo est frontalière à 8 autres provinces.
Parmi ces provinces, il y en a celles qui n’organisent pas les activités de lutte contre le VIH/sida et les provinces qui ont le taux de prévalence en VIH/sida est très élevé. C’est le cas de la province du Haut uélé.
Ces facteurs mettent en danger les efforts de lutte en province de la Tshopo où la prévalence au VIH/sida est de 0,2%, craint le coordonnateur provincial du Pnls.
A côté de ces facteurs, il faut aussi préciser que d’ici 7 ans le fonds mondial va arrêter d’appuyer la lutte contre le VIH/sida dans la Tshopo. Là aussi, docteur Aloys Olinda craint qu’on revienne à la case de départ où par manque des Arv, les malades mourraient comme des mouches, si les actions du fonds mondial ne sont pas pérennisées.
A ce sujet, le coordonnateur du programme national de lutte contre le VIH/sida en province de la Tshopo demande à la population de mettre la main dans la patte en contribuant chacun ne fut ce que la valeur d’une bouteille de bière.
Laurent Kangisa.

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