Kisangani/Atelier BCDH: Les forces vives plaident pour les sanctions contre les auteurs des messages incitatifs à la haine.

Laurent Kangisa Par Laurent Kangisa 109 Views

Les participants à l’atelier de sensibilisation de forces vives de la Tshopo sur les discours et messages incitatifs à la haine et à la violence pendant la période électorale qui a fermé ses portes ce samedi, demandent au gouvernement Congolais de sanctionner les auteurs de message et discours incitants à la haine. Cela conforment aux instruments juridiques en la matière. De faire signer aux acteurs politiques des engagements qui vont les obliger à ne pas poser les actes incitatifs à la haine et aux violences et de depolitiser l’administration publique.
Les recommandations étaient également formulées à l’encontre des organisations de la société civile.
Les participants demandent à ces organisations d’organiser des séances de formation à l’intention des journalistes, des leaders politiques, religieux et communautaires sur les discours et messages incitatifs à la haine, d’intensifier la sensibilisation de la population sur la lutte contre de tels messages et surtout de vulgariser les textes qui condamnent ces messages.
Pour permettre aux organisations de la société civile de bien mener cette mission, les participants sollicitent l’appui technique et financier de la communauté internationale à ces organisations.
Aussi d’appuyer le gouvernement dans le mécanisme de gestion de plainte contre les leaders politiques qui vont véhiculer les messages et discours incitant à la haine. Ils demandent à cette communauté de faire vulgariser le plan de rabbat. Un plan qui fixe les critères d’un message incitant à la haine. Ces critères sont le contexte dans lequel le message est lancé, l’auteur du message ici on voit son poids politique ou dans la communauté, l’intention de l’auteur du message, le contenu du message, l’ampleur dans la communauté et les préjudices causés.
Selon une étude menée par le commissariat de droit de l’homme des Nations unies, en Rdc, les acteurs politiques et leaders religieux sont en tête au classement des auteurs de messages et discours incitants à la haine.
Cet atelier de deux jours tenu dans la grande salle du collège père Mando était organisé par le bureau du commissariat de droit de l’homme des nations unies ici dans la Tshopo.
Ces assisses ont mis autour d’une table, les acteurs de la société civile, les confessions religieuses, les journalistes, les membres de la commission nationale de droit de l’homme Cndh, les membres de la division provinciale de droits humains, les leaders communautaires et les autorités locales.
Laurent Kangisa.

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