Le bureau du haut commissariat de droits de l’homme des Nations de la Tshopo sensibilise depuis ce vendredi 29 septembre 2023, les forces vives de la ville de Kisangani, sur les discours et messages incitatifs à la haine et à la violence dans la province de la Tshopo.
En cette période électorale, le bureau du haut commissariat de droit de l’homme des nations unies constate la montée des messages incitant à la haine et à la violence.
Ces messages sont malheureusement diffusés dans les médias surtout dans les réseaux sociaux, précise Sylvain Masudi du bureau du haut commissariat des nations unies au droit de l’homme Kisangani.
Et de poursuivre que si ces messages ne sont pas maîtrisés, ils risquent de nuire à la paix et au développement, car dit il, ces messages jettent les bases de conflits et de tensions ainsi que la violation des droits de l’homme à grande échelle.
Durant ces deux jours soit du 29 au 30 septembre 2023, les acteurs de la société civile, les confessions religieuses, les journalistes, les membres de la commission nationale de droit de l’homme Cndh, les membres de la division provinciale de droits humains, les leaders communautaires et les autorités locales réfléchissent sur le danger de tels messages, leurs conséquences sur nos communautés mais aussi apprennent les notions sur les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux qui les répriment.
D’ailleurs le président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans son discours prononcé du haut de la tribune des nations unies lors de la 52e session du conseil de droit de l’homme tenu au mois de mars 2023 à Genève en Suisse, a reconnu le danger de ces messages sur le vivre ensemble et le caractère non tolérant par la République de ce type de message.
D’où l’appel, du bureau du haut commissariat de droit de l’homme des nations unies Tshopo, demandant à la population de dénoncer et condamner les messages ou discours politiques qui diffusent des idées reposant sur la supériorité ou la haine raciale ou qui incitent au racisme, à la discrimination raciale, à la xénophobie et à l’intolérance.
Le gouvernement provincial salue la tenue de ces assisses. Le ministre de l’intérieur qui a ouvert ces travaux émet le voeu de voir ces travaux aboutir à l’élaboration de strategies pour prévenir la violence liée aux messages et discours de haine sous toutes ses formes afin d’un aboutissement heureux du processus électoral dans la Tshopo.
Laurent Kangisa