Kisangani/Société : Vers l’indemnisation des victimes de guerres de six jours de Kisangani, la première étape d’identification des victimes clôturée.

Laurent Kangisa Par Laurent Kangisa 558 Views

La coordination nationale du fonds spécial de répartition de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda Frivao vient de clôturer depuis le vendredi 26 janvier 2024, les opérations d’identification des victimes de guerres de six jours.
Dans un communiqué signé le lundi 29 janvier 2024, le coordonnateur Monseigneur François Mwarabu Ngalema indique qu’un délai de grâce de récupération sera accordé aux retardataires.
C’est ce qui a poussé ce mardi 30 janvier 2024, les communicateurs de Frivao, Mamie Utshudi et Déba Lolia Baelongandi respectivement représentante des victimes et membre de la société civile d’appeler les victimes de guerres de Kisangani de se calmer et surtout de bannir les mauvaises pratiques.
Selon ces communicateurs, les associations des victimes de guerres de Kisangani continuent à délivrer des documents notamment les cartes des membres, des jetons et même des attestations de décès aux gens qui ne sont pas victimes. Des pratiques qui les exposent à des poursuites judiciaires, ont précisé ces deux communautaires.
 » Le cas de 2021 doit servir d’exemple où les responsables des associations des victimes de guerres de Kisangani et le président de la société civile force vives de la Tshopo impliqués dans le détournement de l’appui du gouvernement aux victimes ont fait la prison », a fait savoir Déba Lolia.
Sans donner l’effectif des dossiers retenus, les communicateurs indiquent qu’au stade actuel, ces dossiers sont entrain d’être traités avant de passer à l’étape de certification et de l’indemnisation proprement dite.
Cette étude de dossier se fait au cas par cas.
Il y aura des dossiers qui nécessitent des enquêtes et de dossier à convoquer.
Ce qui est vrai certains dossiers seront rejetés pour fraude.
C’est le cas par exemple des membres d’une même famille qui réclament le décès d’un parent, les personnes qui se réclament victimes de guerres de six jours, qui, à l’époque des évènements étaient encore jeunes enfants, des personnes qui font des faux témoignages.
Laurent Kangisa.

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