Le vice premier ministre, ministre de l’intérieur a séjourné à Kisangani du mercredi 02 au 03 août 2023. Une visite attendue depuis le mois de mai au fort du conflit entre les communautés MBOLE et LENGOLA.
Un conflit qui a causé mort d’hommes et des milliers de déplacés qui sont cantonnés dans les installations du bureau communal de la commune Kisangani.
La situation sur le terrain est critique car les tueries continuent à être enregistrées. La mission de pacification initiée par le gouvernement provincial fin mai et début juin dernier s’est soldée par un échec.
L’arrivée du patron de l’intérieur était une aubaine pour les deux communautés et les Tshopolais dans l’ensemble, a un retour de la paix sur les axes Opala et Ubundu.
Quelle n’a pas été la déception de constater que la présence du ministre de l’intérieur n’a rien apportée.
Aucune grande décision prise ou des stratégies arrêtées pour que pareille situation ne revienne. Peter KAZADI s’est limité à condamner ce conflit et promettre de sanctions aux présumés bandits arrêtés dans le cadre de ce conflit qu’on lui a présenté.
Ce conflit est le petit souci du patron de l’intérieur.
Il n’a même pas traversé le fleuve pour la commune de Lubunga pour aller voir de ses propres yeux ce qui se passe dans ce coin même pas rendre visite aux déplacés de ce conflit et pourtant ils sont sur la route qui mène à l’aéroport.
Il a juste reçu les délégations des deux communautés en conflit.
L’attitude du patron de l’intérieur inquiète plus d’un Tshopolais et aux avertis de se demander si le patron de l’intérieur n’est pas entrain de protéger le responsable de ce conflit, si on se réfère aux conclusions du rapport de mission de la sous commission vérité et réconciliation de la conférence des présidents de communautés de base CPCB de la Tshopo qui indexe l’Etat Congolais responsable de ce conflit. La COCB appui sa thèse sur la cession de 4.000 hectares de terre à la société groupe Agro pastorale GP Congo où la gouverneure avait signé 20 contrats de 200 hectares chacun en faveur de cette société et la persistance de l’administration parallèle entre les communes de la ville et le secteur de Lubuya Bera.
Laurent KANGISA.