Les personnes affectées par les inondations dans les zones de santé de Banalia, Isangi et Basoko viennent de bénéficier d’un projet d’urgence en eau, hygiène et assainissement.
Ce projet est financé par l’Unicef pour une durée de six mois.
L’exécution de ce projet est confiée à la division des actions humanitaires et solidarité nationale de la Tshopo.
L’apport de l’UNICEF va consister à la :
– Réhabilitation et désinfection de 12 points d’eau.
– construction de 60 latrines d’urgence dans les écoles et centres de santé
– distribution de 1300 kits wash aux ménages
– fourniture de savons aux 7800 personnes pour répondre aux besoins hygiéniques
– sensibilisation de 8650 personnes sur les violences basées sur le genre
– prévention sur le harcellement et les abus sexuels
– l’installation de 30 stations de lavage des mains dans les centres de santé et les écoles.
– la diffusion dans trois chaînes de radios communautaires des émissions et spots sur la promotion de l’hygiène.
Ce projet qui a commencé le 09 mars 2024 va se clôturer le 09 septembre de la même année.
Les agents de la division des affaires humanitaires qui vont l’exécuter sont deja formés.
La ministre provincial de la santé publique et affaires humanitaires, Bernadette Furaha demande aux autres organismes internationaux d’emboîter les pas à l’UNICEF, étant donné que l’intervention humanitaire à la province de la Tshopo est passée au stade 3.
Cette intervention de l’UNICEF est la 2e après, la remise le 02 mars 2024, dans la commune de Lubunga, des ouvrages wash aux déplacés internes de conflit intercommunautaire entre les Lengola et les Mbole.
Le chef de bureau de l’UNICEF Kisangani Moctar Hann, indique que son organisation est entrain d’élaborer d’autres projets dans les domaines de la protection, de la santé, de l’eau, hygiène et assainissement et la construction ou réhabilitation des points d’eau. Cela avec le financement du fonds central des réponses aux urgences et de l’Eco qui est une agence de l’Union Européenne.
« Nous seront plus regardant avec les partenaires. Il ne sera plus question d’élaborer les projets et les soumettre aux partenaires pour exécution. Nous allons faire le suivi pour tous les fonds qui seront mis aux communautés »; déclare Moctar Hann, le chef de bureau de l’UNICEF Kisangani.
Laurent Kangisa.