Le boulevard de l’Espagne, communément appelé route stade, qui va de la 1ere avenue dans la commune de la Tshopo jusque dans la commune de Mangobo est dans un état de délabrement avancé.
Ce boulevard est jonché de nids de poule un peu partout et envahi des herbes à plusieurs endroits.
Dans sa partie de la commune de la Tshopo, ce boulevard présente l’image d’une route abandonnée.
A certains endroits où le sol est sec, la chaussée est transformée en terrain de football de jeune notamment de la 3e avenue bis à la 5e avenue et un second terrain, de la 7e à la 8e avenue.
Un peu plus loin, aux environs de la courbure de la 10e avenue, il n’y a pas de passage de véhicule.
Cette partie de route devenue marécageuse, est envahie par des herbes.
» Ça ce n’est plus une route. Avec toutes ces herbes, on se croirait dans une ferme où les vaches et chèvres viennent brouter.
On se demande si nous avons des autorités consciencieuses dans cette ville. Madame le bourgmestre habite à quelques mètres d’ici, » fustige, un habitant de la commune de la Tshopo.
Entre la 11e bis et la 12e avenue, la situation est pareille. Les herbes ont envahi toute la chaussée.
A partir de la 10e avenue Tshopo jusqu’au rond point ABC dans la commune de Mangobo en passant par la 15e avenue Tshopo, le bureau communal, le marché municipal et le quartier Bahema, le séparateur de route n’est pas entretenu, les hautes herbes l’ont envahi de bout en bout. Sauf le tronçon allant du bureau communal Mangobo jusqu’à la hauteur de l’agence de la Snel de cette commune où l’on observe le début de travaux d’assainissement de ce séparateur.
Vers le quartier Bahema, l’un de deux sens de la route est devenu impraticable et tend à disparaitre.
» Je suis dans cette commune depuis 1969, ce boulevard alors boulevard de l’O.U.A. était asphalté, c’est vers les années 1980 que l’on a assisté à la détérioration de cette route, à partir du moment où l’on a commencé à déverser de la limonite sur l’asphalte », regrette Paul Lunganga, un notable de cette commune.
Un autre habitant de cette commune qui a requis l’anonymat, plaide auprès des autorités de la commune et de la ville pour la réhabilitation de ce boulevard qui jadis faisait faisait la fierté de la commune de Mangobo où l’on pouvait circuler en toute quiétude le jour comme la nuit. Ce boulevard était éclairé la nuit par les réverbères.
Il faut dire que ce boulevard est retenue dans le programme de la modernisation de 22 Km de la voirie urbaine de la ville de Kisangani.
Un programme du gouvernement central qui avait démarré en 2011 par la construction de caniveaux, qui, malheureusement ne sont jamais achevés.
Laurent Kangisa.