Les participants à l’atelier sur le projet, sécurisation foncière et des moyens d’existence des peuples autochtones et communautés locales, proposent de soumettre cette année 2024, 30 demandes de concessions forestières de communautés locales Cfcl aux autorités de l’administration forestières.
Ces dossiers de demande de Cfcl couvre une superficie totale de 900.000 hectares.
Il s’agit des Cfcl pour les 30 communautés des territoires de Bafwasende, Ubundu, Banalia, Basoko et Yahuma.
A l’issue de cet atelier de deux jours, qui a fermé ses portes ce mardi 27 février 2024; les participants ont retenu 10 activités à réaliser tout au long de cette année 2024.
Ces activités sont notamment la sensibilisation des parties prenantes qui sont les peuples autochtones et les communautés locales, les chefs traditionnels et l’administration en charge de forêt, qui sera suivi de leur formation, la constitution des dossiers sur les assemblées communautaires, la cartographie participative, l’inventaire et la transmission de ces dossiers.
D’autres activités sont, la vulgarisation des textes juridiques sur la foresterie communautaire, l’action de facilitation pour l’attribution des titres dans le délai, la signature et remise des titres de concession forestière de communauté locale Cfcl qui sera clôturer par la mise en place des structures de gestion de communautés de gestion de Cfcl.
Le coût de ce projet de trois ans est de plus de 2.363.000 $.
Étant un projet de performance, le fonds sera financé séquentiellement tous les six mois, après évaluation des résultats réalisés, précise le professeur Alphonse Maindo, directeur pays de Tropenbos Rdc.
Ceci, pour garantir la qualité, l’efficacité et l’efficience du projet, fait savoir la déléguée de Tenure Facility, bailleur de fonds de ce projet.
Le ministre provincial de la fonction publique assumant l’intérim de la gouverneure, note deux défis majeurs à relever et qui risquent de bloquer ce projet.
Il s’agit de laxisme et de la lenteur administrative.
Cyprien Heri Baraka exhorte les parties prenantes à convertir ces défis en opportunités par un changement réel de comportement et du regard positif des acteurs face au processus de la foresterie communautaire. La foresterie communautaire qui est, selon le gouverneur à l’intérim, le moyen par excellence de promouvoir le développement à la base.
Laurent Kangisa.